Vous avez tout essayé sauf le corps ?

Découvrir la thérapie somatique

Il y a des choses qu’on ne digère pas. Des moments où l’on a été figé, suspendu, comme sorti de soi. Le corps a encaissé, il a fait son travail. Il a protégé. Mais parfois, il n’a jamais pu s’apaiser ou se « re poser » et continue à fonctionner sous un stress qui. n’est plus présent. Le système nerveux est resté là, coincé dans une boucle inachevée. Hypervigilant, épuisé, ou au contraire déconnecté, éteint, comme si vivre en entier était devenu dangereux.

C’est là qu’intervient la thérapie somatique. Pas pour raconter l’histoire. Pas pour revivre ce qui a fait mal. Mais pour permettre au corps de retrouver un chemin de régulation qu’il avait perdu. Une trace d’apaisement. Une sortie possible du figement. Pas avec des grandes émotions, pas avec des décharges spectaculaires, mais par des micro-signes : un soupir. Un frémissement. Un regard qui revient. Un contact qui redevient possible.

Cette approche repose sur le fonctionnement du système nerveux autonome, là où se logent les réflexes de survie que le mental ne contrôle pas. Ce n’est pas une méthode psychocorporelle au sens large, c’est un travail fin sur l’écoute de ce qui se passe dans le corps au moment où cela se passe, sans forcer, sans interpréter, sans chercher à libérer quoi que ce soit.

Le rôle du thérapeute psycho corporel, ici, n’est pas d’activer ou de provoquer. Il ne guide pas vers une catharsis. Il n’essaie pas de « faire sortir » les choses. Il reste là. Attentif. Réglé sur ce qui se présente. Il accompagne la personne pour que son système puisse s’autoriser à sentir un peu plus juste assez pour rester en sécurité.

C’est une autre manière de penser la transformation. Pas comme une réparation, mais comme une lente réorganisation. On ne redevient pas “comme avant”. On ne guérit pas au sens où quelque chose serait effacé. On apprend à ne plus être submergé. À retrouver du choix là où tout était réflexe.

Et parfois, ce simple retour au choix, celui de respirer un peu plus, de dire non, ou de rester là sans fuir — suffit à marquer le début d’une autre présence à soi.

À qui s'adresse la thérapie somatique?

La thérapie somatique n’est pas pour tout le monde, ni pour toutes les situations. Mais lorsqu’elle est bien posée, ses bénéfices sont profonds, parfois subtils, toujours incarnés.

Elle ne fait pas de promesses miraculeuses. Elle ne cherche ni à effacer le passé, ni à produire une transformation spectaculaire. Elle propose plutôt un chemin patient, où l’on apprend à rester avec ce qui est là, sans s’effondrer ni fuir à retrouver, peu à peu, de l’espace autour de ce qui semblait figé.

J’aime cette citation: 

« Les vrais changements se font dans le silence comme nous n’entendons pas les mouvements de la terre ».

La thérapie somatique s’adresse à des personnes qui :

  • Ont vécu des événements trop rapides, trop intenses ou trop isolants pour être digérés — cela inclut les accidents, les ruptures brutales, les agressions, les deuils, les abus, mais aussi des situations plus floues, répétitives, diffuses.
  • Souffrent de symptômes persistants que le mental ne suffit pas à soulager : anxiété chronique, troubles du sommeil, tensions musculaires récurrentes, fatigue inexpliquée, douleurs diffuses, crises de panique, dissociation, engourdissement émotionnel, état de « survie permanent ».
  • Ont déjà « compris » leur histoire sur le plan psychologique, mais sentent qu’il manque un ancrage corporel : rien ne bouge vraiment, malgré les prises de conscience.
  • Souhaitent retrouver une relation plus stable, plus vivante à leur corps — pas forcément à cause d’un trauma défini, mais simplement parce qu’ils sentent un écart, un vide, un manque de présence.
  • Sont engagés dans un parcours thérapeutique existant, et veulent ajouter une dimension de régulation corporelle à leur chemin (sans forcément quitter leur psy ou thérapeute actuel).

Que pouvez-vous en espérer?

Le travail ne vise pas la catharsis, ni la « guérison » au sens spectaculaire.


Mais il peut profondément transformer la relation à soi, et cela se traduit par :

  • Une meilleure capacité à sentir ce qu’il se passe dans son corps, sans être débordé
  • Une plus grande tolérance émotionnelle : pouvoir ressentir sans exploser ni fuir
  • Une réduction des symptômes chroniques liés au stress ou au trauma
  • Une meilleure régulation du système nerveux : moins de réactivité, plus d’ancrage
  • Le retour d’un sentiment de sécurité intérieure, même par moments très courts au commencement
  • Une reconnexion à des élans vitaux : le désir, la curiosité, l’envie de contact, le mouvement

Pour qui ce n'est pas encore le bon moment?

La thérapie somatique demande un minimum de stabilité et particulièrement le Narm.


Elle n’est pas recommandée :

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Dans le traumatisme, le temps s'arrête.

La thérapie psychocorporelle permet de réhabiter doucement son corps, là où tout s’est figé.
L’approche somatique invite à sentir, à respirer, à renouer avec le vivant.

Quels bénéfices pouvez-vous en tirer?